Samedi 1 janvier 6 01 /01 /Jan 18:55

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Le Chevalier: M. Dolmancé était instruit par un de mes amis du superbe membre dont tu sais que je suis pourvu; il engagea le marquis de V... à me donner à souper avec lui. Une fois là, il fallut bien exhiber ce que je portais; la curiosité parut d'abord être le seul motif; un très beau cul qu'on me tourna, et dont on me supplia de jouir, me fit bientôt voir que le goût seul avait eu part à cet examen. Je prévins Dolmancé de toutes les difficultés de l'entreprise; rien ne l'effaroucha. "Je suis à l'épreuve du bélier, me dit-il, et vous n'aurez même pas la gloire d'être le plus redoutable des hommes qui perforèrent le cul que je vous offre!" Le marquis était là; il nous encourageait en tripotant, maniant, baisant tout ce que nous mettions au jour l'un et l'autre. Je me présente... je veux au moins quelques apprêts: "Gardez-vous-en bien! me dit le marquis; vous ôteriez la moitié des sensations que Dolmancé attend de vous; il veut qu'on le pourfende... il veut qu'on le déchire. - Il sera satisfait!" dis-je en me plongeant aveuglément dans le gouffre... Et tu crois peut-être, ma sœur, que j'eus beaucoup de peine?... Pas un mot; mon vit, tout énorme qu'il est, disparut sans que je m'en doutasse, et je touchai le fond de ses entrailles sans que le bougre eût l'air de le sentir. Je traitai Dolmancé en ami; l'excessive volupté qu'il goûtait, ses frétillements, ses propos délicieux, tout me rendit bientôt heureux moi-même, et je l'inondai. A peine fus-je dehors que Dolmancé, se retournant vers moi, échevelé, rouge comme une bacchante: "Tu vois l'état où tu m'as mis, cher chevalier? me dit-il, en m'offrant un vit sec et mutin, fort long et d'au moins six pouces de tour; daigne, je t'en conjure, ô mon amour! me servir de femme après avoir été mon amant, et que je puisse dire que j'ai goûté dans tes bras divins tous les plaisirs du goût que je chéris avec tant d'empire." Trouvant aussi peu de difficultés à l'un qu'à l'autre, je me prêtai; le marquis, se déculottant à mes yeux, me conjura de vouloir bien être encore un peu homme avec lui pendant que j'allais être la femme de son ami; je le traitai comme Dolmancé, qui, me rendant au centuple toutes les secousses dont j'accablais notre tiers, exhala bientôt au fond de mon cul cette liqueur enchanteresse dont j'arrosais, presque en même temps, celui de V...

Mme de Saint-Ange: Tu dois avoir eu le plus grand plaisir, mon frère, à te trouver ainsi entre deux; on dit que c'est charmant.

Le Chevalier: Il est bien certain, mon ange, que c'est la meilleure place; mais quoi qu'on en dise, tout cela ce sont des extravagances que je ne préférerai jamais au plaisir des femmes.

Mme de Saint-Ange: Eh bien, mon cher amour, pour récompenser aujourd'hui ta délicate complaisance, je vais livrer à tes ardeurs une jeune fille vierge, et plus belle que l'Amour.

Le Chevalier: Comment! Avec Dolmancé... tu fais venir une femme chez toi?

Mme de Saint-Ange: Il s'agit d'une éducation; c'est une petite fille que j'ai connue au couvent l'automne dernier, pendant que mon mari était aux eaux. Là, nous ne pûmes rien, nous n'osâmes rien, trop d'yeux étaient fixés sur nous, mais nous nous promîmes de nous réunir dès que cela serait possible; uniquement occupée de ce désir, j'ai pour y satisfaire, fait connaissance avec sa famille. Son père est un libertin... que j'ai captivé. Enfin la belle vient, je l'attends; nous passerons deux jours ensemble... deux jours délicieux; la meilleure partie de ce temps, je l'emploie à éduquer cette jeune personne. Dolmancé et moi nous placerons dans cette jolie petite tête tous les principes du libertinage le plus effréné, nous l'embraserons de nos feux, de nos désirs, et comme je veux joindre un peu de pratique à la théorie, comme je veux qu'on démontre à mesure qu'on dissertera, je t'ai destiné, mon frère, à la moisson des myrtes de Cythère, Dolmancé à celle des roses de Sodome. J'aurais deux plaisirs à la fois, celui de jouir moi-même de ces voluptés criminelles et celui d'en donner des leçons, d'en inspirer les goûts à l'aimable innocente que j'attire dans nos filets. Eh bien, chevalier, ce projet est-il digne de mon imagination?

Le Chevalier: Il ne peut être conçu que par elle; il est divin, ma sœur, et je te promets d'y remplir à merveille le rôle charmant que tu m'y destines. Ah! friponne, comme tu vas jouir du plaisir d'éduquer cette enfant! quelles délices pour toi de la corrompre, d'étouffer dans ce jeune cœur toutes les semences de vertu et de religion qu'y placèrent ses institutrices! En vérité, cela est trop roué pour moi.

Mme de Saint-Ange: Il est bien sûr que je n'épargnerai rien pour la pervertir, pour dégrader, pour culbuter dans elle tous les faux principes de morale dont on aurait pu l'étourdir; je veux, en deux leçons, la rendre aussi scélérate que moi... aussi impie... aussi débauchée. Préviens Dolmancé, mets-le au fait dès qu'il arrivera, pour que le venin des ses immoralités, circulant dans ce jeune cœur avec celui que j'y lancerai, parvienne à déraciner dans peu d'instants toutes les semences de vertu qui pourraient y germer sans nous.

Le Chevalier: Il était impossible de mieux trouver l'homme qu'il te fallait: l'irréligion, l'impiété, l'inhumanité, le libertinage découlent des lèvres de Dolmancé, comme autrefois l'onction mystique de celles du célèbre archevêque de Cambrai; c'est le plus profond séducteur, l'homme le plus corrompu, le plus dangereux... Ah! ma chère amie, que ton élève réponde aux soins de l'instituteur, et je te la garantis bientôt perdue.

Mme de Saint-Ange: Cela ne sera sûrement pas long avec les dispositions que je lui connais...

Le Chevalier: Mais, dis-moi, chère sœur, ne redoutes-tu rien des parents? Si cette petite fille venait à jaser quand elle retournera chez elle?

Mme de Saint-Ange: Ne crains rien, j'ai séduit le père... il est à moi. Faut-il enfin te l'avouer? je me suis livrée à lui pour qu'il fermât les yeux; il ignore mes desseins, mais il n'osera jamais les approfondir... Je le tiens.

Le Chevalier: Tes moyens sont affreux!

Mme de Saint-Ange: Voilà comme il les faut pour qu'ils soient sûrs.

Le Chevalier: Eh! dis-moi, je te prie, quelle est cette jeune personne?

Mme de Saint-Ange: On la nomme Eugénie, elle est la fille d'un certain Mistival, l'un des plus riches traitants de la capitale, âgé d'environ trente-six ans; la mère en a tout au plus trente-deux et la petite fille quinze. Mistival est aussi libertin que sa femme est dévote. Pour Eugénie, ce serait en vain, mon ami, que j'essaierais de te la peindre: elle est au-dessus de mes pinceaux; qu'il te suffise d'être convaincu que ni toi ni moi n'avons certainement jamais rien vu d'aussi délicieux au monde.

Le Chevalier: Mais esquisse au moins, si tu ne peux peindre, afin que, sachant à peu près à qui je vais avoir affaire, je me remplisse mieux l'imagination de l'idole où je dois sacrifier.

Mme de Saint-Ange: Eh bien, mon ami, ses cheveux châtains, qu'à peine on peut empoigner, lui descendent au bas des fesses; son teint est d'une blancheur éblouissante, son nez est un peu aquilin, ses yeux d'un noir d'ébène et d'une ardeur!... Oh! mon ami, il n'est pas possible de tenir à ces yeux-là... Tu n'imagines point toutes les sottises qu'ils m'ont fait faire... Si tu voyais les jolis sourcils qui les couronnent... les intéressantes paupières qui les bordent!... Sa bouche est très petite, ses dents superbes, et tout cela d'une fraîcheur!... Une de ses beautés est la manière élégante dont sa belle tête est attachée sur ses épaules, l'air de noblesse qu'elle a quand elle la tourne... Eugénie est grande pour son âge; on lui donnerai dix-sept ans; sa taille est un modèle d'élégance et de finesse, sa gorge délicieuse... Ce sont bien les deux plus jolis tétons!... A peine y a-t-il de quoi remplir la main, mais si doux... si frais... si blancs!... Vingt fois j'ai perdu la tête en les baisant! et si tu avais vu comme elle s'animait sous mes caresses... comme ses deux grands yeux me peignaient l'état de son âme!... Mon ami, je ne sais pas comment est le reste. Ah! s'il faut en juger par ce que je connais, jamais l'Olympe n'eut une divinité qui la valût... Mais je l'entends... laisse-nous; sors par le jardin pour ne la point rencontrer, et sois exact au rendez-vous.

Le Chevalier: Le tableau que tu viens de me faire te répond de mon exactitude... Oh, ciel! sortir... te quitter dans l'état où je suis!... Adieu... un baiser... un seul baiser, ma sœur, pour me satisfaire au moins jusque-là. (Elle le baise, touche son vit au travers de sa culotte, et le jeune homme sort avec précipitation.)

 

FIN du premier Dialogue. im002

 

A suivre .......

 

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Par saint-ange.erog.fr - Publié dans : BDSM - Communauté : esclaves pour dominatrices
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